• La médiathèque de Saint-Etienne Tarentaize expose en mars 2019 une série de "livres pauvres" sur la thématique "écrire la Loire".

    L'inauguration, le 5 mars 2019, a fait l'objet d'une rencontre entre auteurs et artistes avec le public. Les textes ont été partagés, ouvrant à des échanges conviviaux.

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    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

     

    A l'occasion du Printemps des poètes, la médiathèque de Saint-Etienne Tarentaize présente une collection de 'livres pauvres' consacrés aux "beautés de la Loire".

    Il s'agit de célébrer le fleuve depuis ses sources au Mont Gerbier-de-Jonc jusqu'à son estuaire atlantique.

     

    Le groupe de poètes qui se réunit chaque mois à la médiathèque s'est impliqué dans la préparation de cette exposition : Nicole Barrière, Christian Degoutte, Irène Duboeuf, Fabrice Farre, Marcel Faure, Daniel Rivel, Maryse Fevre, Isabelle Mullet...

    Le thème "écrire la Loire" a été choisi sur une idée de Marcel Faure.

    Nicole Barrière en collaboration avec Philippe Georjon et Adriana Vargas. V de la médiathèque ont mis en place l'exposition qui sera visible du 5 au 20 mars 2019.

    Chaque auteur a proposé un texte poétique, écrit à la main sur 4 exemplaires d'une feuille de papier composant le futur "livre pauvre'. Les ouvrages ont ensuite été complétés avec une oeuvre picturale unique réalisée par un artiste plasticien.

     

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

    Exposition "écrire la Loire". mars 2019

     

     


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    Les "livres pauvres" sont de très petits livres d'artistes (ils se réduisent souvent à une feuille de papier pliée en deux), qui associent l'écriture manuscrite d'un auteur et l'accompagnement d'un artiste. Mais à la différence des traditionnels livres d'artistes, ils ne sont pas faits pour être commercialisés. Au contraire, ils sont destinés à être montrés au plus large public possible lors d'expositions souvent accompagnées de catalogues. Créé par Daniel Leuwers en 2002, le concept de 'livre pauvre' fait désormais le tour du monde.

    Les livrets, tous originaux, sont réalisés en quatre exemplaires.

    Le n°1 est destiné à la conservation dans des lieux de culture, médiathèques, etc...

    Le n° 2 va à l'auteur, le n°3 à l'artiste, et le n°4 constitue l'exemplaire appelé à voyager lors des diverses expositions de 'livres pauvres'.

    ***

    Avec la plasticienne Agnès Veyre-Serre, nous avons travaillé sur les exemplaires d'un texte intitulé 'origine' destiné à rejoindre une exposition sur le thème

    "écrire la Loire"  proposée en mars 2019 à la médiathèque Saint-Etienne Tarentaize

     

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

     

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

     

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

    'Ecrire la Loire'. Saint-Etienne. Mars 2019

     

     


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    Revue ARPA n° 124. octobre 2018

     

    J'ai le plaisir d'être à nouveau publié dans le revue ARPA

    Un grand merci à Gérard Bocholier et à son équipe!

     

    Je m'y retrouve une nouvelle fois en très bonne compagnie!

     

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    fermer les yeux et atteindre la lumière

    toucher la nuit pure et noire

    son silence conduit la main jusqu'aux mots

    en plein jour

    dans l'ardeur de midi

    c'est encore elle qui guide la main

     

    nuit obscure

    le plus sûr des ponts au dessus-de la peur

    nuit

    vide céleste où accrocher les doutes

     

    la nuit en robe de soie pour le bal des mots

    ne se résigne pas aux heures du cadran

    éclairant le jour

    ce grand boiteux

    ce myope aux yeux blessés de soleil

     

    Daniel RIVEL

     

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    Revue de littérature et de poésie actuelle portée par Sanda Voïca.

    Elle est aussi ouverte aux arts visuels (photographie, peinture, dessin, etc...) et à la réflexion sous toutes ses formes.

     

    Revue Paysages écrits. n°30. Octobre 2018

     

    Au sommaire de ce numéro :

     

     

     

    On y retrouve 3 de mes textes, tirés de 'octobre au point du jour'

     

     

    octobre au point du jour 6

     

    jardin

     

    terre acculée à l’estuaire

    la digue cautionne le travail

    d’après le temps des marais

    le mandala du jardin libre

    transcende le silence

    ce silence signé d’un coup de bec

     

    autour des cercles

    s’éveillent les paroles aigües

    des tenants du ciel

    demeure sans étranger

    à la bordure des tamaris

    un œil d’eau où quête le regard

    alors que se pose le corps engourdi de travail

     

    la méditation

    de l’épouvantail au parapluie

    donne asile aux passereaux

    le soleil en grand habit

    ouvre les arches du jour

    au plus près de la digue

    et sèche les larmes matinales d’octobre

    sur le pas de la porte

     

     

    octobre au point du jour 7

     

    rêves flétris dans les vasières

    sous la quête des aigrettes

    la voix affaiblie de l’estuaire

    piquée du cri

    des arpenteurs de laisses

     

    au loin la fente blanche

    d’une voile

    réécrit le chenal à mi-passage

    la lumière trace

    les falaises outre-eau

     

    le ricanement des grenouilles

    crissant aux rives des canaux

    tétanise le silence

    recueilli à marée basse

    dans les brumes de l’automne

     

    les fresques de lumière

    sur la pierre au dos de lichen

    guident ma main

     

     

    octobre au point du jour 4

     

    épine rouge

    plantée dans la main de la nuit

    ce feu des alambics de l’aurore

    distille un alcool froid

    couleur de fer fondu

    sur le miroir de l’estuaire

    les vasières l’absorbent

    l’œil du carrelet s’enivre

    et tremble sur ses jambes

    dans son reflet de boue

     

     

     
      
    Pour lire la revue sur Calameo :
    https://www.calameo.com/read/0016777721d7db1a384ec

     

     


     


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