• éloge des journées perdues ...

     

     ... entre 8 heures 30 et 17 heures...

     

    dans un espace sourd

    l'impossible soumission ronge jusqu'aux nerfs

    la tête roule dans le caniveau de l'insupportable

    des mots de sang giclent

    de tous les pores brûlants

    la journée fut sombre

    la soirée sera veines ouvertes

    s'épanchant sur la feuille blanche

    acide fumant

    jusqu'à l'énucléation des heures perdues

     

    *************

     

    je ne suis qu'un hiver

    qui s'étire

    entre les branches des lilas

    dans les ramures hautes

    où la pie érige sa forteresse de brindilles

    entre les heures

    verrouillées de la semaine

    arrive 17 heures...

     

     

     

     


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